Le placement immobilier via le SCPI : ce qu’il faut savoir
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier ont compris que pour attirer les épargnants, il faut leur offrir d’autres alternatives. Tout comme une opportunité unique à ne jamais rater, ces derniers offrent la possibilité d’investir dans un bien sans pour autant en être intégralement le détenteur. De quoi s’agit-il et comment fonctionne-t-il ? Découvrons-le ensemble.
Plan de l'article
Le SPCI, qu’est-ce-que c’est ?
C’est en 1960 que les SCPI ont vu le jour pour la première fois. À l’époque, le principe était d’offrir une alternative aux investisseurs d’achat d’actions dans des sociétés immobilières pour placer leurs gains. C’était un investissement physique soutenu par des contrats et des principes clés.
A découvrir également : Débuter dans le trading : zoom sur le trading social
Bien évidemment, ceci n’est pas sans risques. En réalité, l’objectif était de mettre à disposition un collectif qui investit dans l’immobilier. Ce collectif ira donc plus tard à des particuliers de positionner leurs parts sur le marché de l’immobilier et d’avoir un patrimoine propre à soi.
Le SCPI fonctionne comment ?
L’investisseur qu’on appelle épargnant s’engage à prendre des parts du SCPI qui sont des immeubles que cette dernière achète pour garantir son patrimoine.. Il peut le faire via un capital fixe ou un capital variable. S’agissant du capital fixe, il est pour le gérant d’investir seulement lorsqu’à la création, ce dernier souscrit à un objectif.
Lire également : Chefs d'entreprise, pourquoi contacter ce cabinet de courtage en placements de trésorerie ?
Par ailleurs, il pourra donc souscrire désormais que lorsqu’il a constitué le capital ou achat et vente d’autres parts. Contrairement au premier, le capital variable propose une souscription ouverte. L’épargnant peut donc souscrire à tout moment et il doit investir tout son capital reçu dans la constitution.
Les avantages du placement en SCPI
Les avantages du placement en SCPI sont nombreux. Tout d’abord, les SCPI permettent de placer son argent dans l’immobilier sans avoir à gérer les contraintes qui y sont liées telles que la gestion locative ou encore la maintenance des biens immobiliers.
Le rendement offert par les SCPI est souvent supérieur à celui proposé par d’autres placements tels que l’assurance vie ou le livret A. Effectivement, selon les chiffres publiés par l’ASPIM (Association Française des Sociétés de Placement Immobilier), le taux moyen de distribution en 2019 était de 4,40 % pour les SCPI diversifiées et de 4,85 % pour celles spécialisées dans un secteur spécifique (bureaux, commerces…).
Ce fort rendement s’explique notamment par la mutualisation du risque locatif entre plusieurs biens immobiliers ainsi qu’une bonne répartition géographique et sectorielle des investissements effectués.
Contrairement à un investissement direct dans un bien immobilier où il peut être difficile d’en sortir rapidement si besoin est, il est assez facile pour l’épargnant qui a placé son argent en SCPI de revendre ses parts sur le marché secondaire où elles seront rachetées généralement au prix pratiqué par leur valeur liquidative.
Dernier point non négligeable : le placement en SCPI présente une grande flexibilité. L’épargnant peut décider librement du montant qu’il souhaite investir mais aussi choisir une durée minimale adaptée à ses besoins.
Le placement en SCPI est un moyen efficace de se constituer un patrimoine immobilier sans les contraintes liées à la gestion locative et avec une rentabilité intéressante. Il reste cependant important de bien étudier les différents types de SCPI ainsi que leur historique avant d’investir.
Les risques liés au placement en SCPI et comment les minimiser
Malgré les nombreux avantages que présente le placement en SCPI, vous devez bien étudier les risques inhérents à ce type d’investissement afin de pouvoir les minimiser.
Le premier risque concerne la fluctuation du marché. Effectivement, si le marché immobilier venait à se dégrader, la valeur des parts en SCPI pourrait baisser.
Un autre risque pesant sur l’investisseur en SCPI est lié à une éventuelle vacance locative ou un défaut de paiement des loyers par les locataires. Cela peut engendrer une diminution du rendement perçu et donc impacter négativement la rentabilité du placement. Il ne faut pas oublier que tout investissement comporte un certain niveau de risque et qu’il existe aussi un risque de liquidité. Il peut arriver que l’épargnant qui souhaite vendre ses parts doive attendre plusieurs semaines voire mois pour trouver un acheteur potentiel.
Vous devez minimiser ces différents types de risques associés au placement en SCPI. Tout d’abord, vous devez limiter le risque lié à une forte concentration géographique ou sectorielle. Une autre solution consiste à opter pour des SCPI ayant signé avec leurs locataires des baux de longue durée, limitant ainsi le risque de vacance locative. Vous devez investir sur une SCPI ayant un historique éprouvé et disposant d’une bonne réputation dans le milieu.
Malgré les risques inhérents au placement en SCPI, ceux-ci peuvent être minimisés en optant pour une diversification géographique et sectorielle des investissements effectués, mais aussi en choisissant avec soin la SCPI sur laquelle investir.