Pourquoi faire une déclaration d’accident scolaire ?
En France, un accident scolaire est considéré comme un accident survenu pendant ou en dehors de l’école avec l’accord de l’autorité supérieure de l’établissement (en particulier la classe verte). L’accident scolaire jamais produit, conduit ensuite à la responsabilité. D’une manière générale, être responsable est le fait que vous êtes à l’origine d’un acte.
Légalement, la responsabilité a de graves conséquences pour la personne responsable, qui peut être criminelle, civile ou les deux.
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Plan de l'article
Qui est responsable d’un accident scolaire ?
Lors de la conduite d’une affaire scolaire, l’origine du dommage doit d’abord être recherchée afin de déterminer qui est responsable et sous quelle responsabilité (civile ou pénale). Donc trois possibilités peuvent être pris en considération. L’affaire scolaire est subie par l’élève à la suite d’une inconduite (insouciance ou négligence) d’un membre de l’enseignement (article L911-4 du Code de l’éducation) alors que l’élève était sous sa supervision. Dans ce cas, la responsabilité civile est de la responsabilité de l’État qui remplacera celle de l’enseignant porté devant le tribunal. Néanmoins, l’État peut se retourner contre lui devant les tribunaux administratifs. Il convient de noter que la responsabilité de l’Etat sera limitée ou même exclue si le dommage est entièrement dû à la faute de la victime elle-même (Tribunal administratif, Nice, 12 août 2008, Req. No 0803659).
Cependant, pénalement, la personne responsable reste l’enseignant s’il est la cause de l’imprudence, de la négligence ou de la violation de toute obligation de sécurité qui a conduit à l’accident guidées (art. 121-3) du Code pénal). Il doit donc rendre compte de ses actes devant les tribunaux pénaux. Étant donné que la responsabilité pénale est individuelle, la substitution de l’État n’est pas possible. Par exemple, il y aura une erreur de l’enseignant lorsqu’un élève tombe en cours d’EPS, sachant que l’enseignant ne se souvient pas des règles de sécurité ou vérifié l’équipement (TGI Nantes 19 octobre 2006, n°05/03710).
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Dans le cas où l’affaire scolaire est le résultat d’une non-organisation de la fonction publique, elle relève en principe de la responsabilité pénale et civile de l’État, de l’EPLE (établissement d’enseignement public local) ou de la même institution privée. Ainsi, la responsabilité d’un collège peut être maintenue pour ne pas organiser le service de santé (CAA LYON 30 mars 2000 N°97LY02946).
Dès que l’affaire scolaire sera engagée dans le cadre d’un travail public, la responsabilité pénale et civile de l’autorité territoriale sera recherchée. Cette responsabilité est conservée, par exemple, en l’absence d’un dispositif de sécurité installé sur un jeu de jeux (CAA Nantes 2 décembre 2005 n° 03NT00403).
Cas scolaire et conséquences
Dans les trois cas susmentionnés d’accident scolaire, il en résultera une sanction pénale. Cela dépendra du crime commis, de l’homicide involontaire coupable, de l’homicide involontaire coupable ou de l’homicide involontaire coupable. Ainsi, depuis la loi Fauchon de 2000, pour homicide involontaire, le législateur, selon les types d’inconduite, est passible de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende et de 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 75 mille euros (article 221-6 du Code pénal) et accident involontaire entraînant une incapacité de travail de plus de trois mois, selon l’erreur, c’est-à-dire une peine de deux ans de prison et une amende de 30 000 euros, soit trois ans de prison et une amende de 45 000 euros (art. 222-19 du Code pénal).
Malgré les peines sévères proposées, le mécontentement des victimes peut se faire sentir dans certains cas où des enseignants ont été acquittés malgré des blessures, comme le décès d’élèves lors d’un accident scolaire. Pourquoi cette possible « injustice » ?
La loi Fauchon, qui réglemente les situations susmentionnées, prévoit des sanctions, non seulement en fonction du crime (meurtre ou homicide involontaire coupable), mais aussi du lien de causalité entre l’erreur et le dommage. Ainsi, dans le cas d’une relation de causalité directe, une simple erreur suffit à assumer la responsabilité, alors que, dans le cas d’une connexion indirecte, une erreur de toute gravité sera nécessaire. Ainsi, si ce dernier n’est pas établi, aucune responsabilité ne peut être engagée. En d’autres termes, par le biais d’un « passe-passe », cette loi revient à conférer une fois de plus tout le pouvoir aux tribunaux […] auxquels il appartient de qualifier ce lien de causalité et donc de décider d’une dette en amont…
Ainsi, par exemple, dans l’affaire très publiée de la DRAC, la Cour de cassation décrivant le lien de causalité indirect entre la culpabilité de l’enseignant (passage des enfants dans l’eau) et les dommages (décès d’enfants), a pu détendre l’enseignant (Cass. Crim. 18 juin 2002, n°01-85.537). Néanmoins, c’était la responsabilité de la communauté qui aurait pu être impliquée. C’est-à-dire « ne paniquez pas », dans toute situation préjudiciable, une personne responsable reste identifiée ; mais avec modération Parce qu’aucune peine de prison ne peut être nécessaire… Vive la justice fictive !
En France, tout acte causant un dommage oblige l’auteur à verser des dommages-intérêts (article 1382 du Code civil). En outre, lors de la conduite d’une affaire scolaire, cet article s’applique, lorsqu’il est nécessaire d’indemniser les victimes et les proches des victimes. Comme mentionné ci-dessus, dans la plupart des cas, l’Etat (à la place de l’enseignant) devra payer une telle compensation. Seule cette indemnisation semble aujourd’hui insuffisante aux victimes pour remplacer la perte d’un être cher.
D’où la tendance actuelle de ce dernier à se déplacer comme un vrai procureur pour voir sur la rive du défendeur le responsable de l’accident.
Procédure en cas d’accident scolaire
Lorsqu’ un tel accident se produit, il faut savoir que l’affaire sera généralement entendue automatiquement par le procureur, ce qui permettra d’engager la procédure pénale, dont la fin sera le verdict de la personne responsable. Toutefois, si les victimes veulent avoir le statut de partie civile (notamment pour réclamer des dommages-intérêts devant le tribunal pénal), elles peuvent déposer une plainte auprès d’un commissariat de police ou directement auprès du procureur contre la personne responsable de l’accident. Dans les deux cas, une déclaration via un formulaire est requise.
Si la victime choisit également la voie civile pour l’indemnisation, elle devra se référer à la TGI pour être indemnisée par les tribunaux civils (article 1382 du Code civil).
Cas scolaire et assurance scolaire
L’ assurance scolaire est, en principe, facultative par rapport à la routine obligatoire des élèves. Ceci est obligatoire uniquement pour les activités ou les voyages facultatifs tels que les voyages scolaires ou les leçons vertes. En d’autres termes, si le cas scolaire se produit, par exemple, dans le contexte d’une classe verte, cette assurance sera obligatoire pour jouer. D’autre part, si le cas scolaire se produit dans le cadre de la routine obligatoire de l’élève, puisqu’aucune assurance n’est obligatoire, il sera très utile de souscrire cette assurance scolaire, surtout si le délinquant n’est pas identifié (sinon la responsabilité légale de ce dernier sera faite). En effet, cette assurance comprend deux composantes, qui de la responsabilité civile pour les dommages causés par l’enfant, mais surtout l’accident individuel lié à l’élève de possible préjudice physique qu’il pourrait subir même dans le cas où la personne responsable est inconnue (bagarre générale, par exemple, quand il est impossible d’identifier la personne responsable d’un dommage spécifique). Dans ce cas, la souscription à cette assurance semble intéressante pour les parents qui peuvent bénéficier d’une couverture spéciale pour les frais médicaux.
Un cas récent pourrait illustrer le problème de la responsabilité en cas d’accident à l’école. En effet, dans la classe de neige, plusieurs élèves sous la supervision d’un enseignant ont pris une piste qui était encore fermée au public ce jour-là, ce qui a entraîné une avalanche et la mort de certains d’entre eux. Toute la question du procès criminel amorcé en partie pour homicide involontaire involontaire coupable appartient au juge de déterminer la nature du lien de causalité et l’erreur commise pour avoir dérivé ou non la culpabilité de l’enseignant… (art. 121-3 du Code pénal).
Un autre exemple de renforcement du pouvoir de nos juridictions dans l’interprétation de la loi.